12/05/2008

Birmanie : arrivée de l'aide humanitaire


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Birmanie: arrivée d'un avion d'aide américain, des zones encore inaccessibles




RANGOUN (AFP) - Des régions de Birmanie sont encore coupées du monde dix jours après le cyclone dévastateur Nargis, a admis lundi le régime militaire, qui veut contrôler la distribution de l'aide internationale, au moment où le premier avion militaire américain a atterri à Rangoun.

Le rythme d'arrivée des secours étrangers pour les quelque deux millions de sinistrés s'est légèrement accéléré depuis dimanche, mais reste bien en deçà des besoins gigantesques de survivants désespérés après l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire récente.

Le bilan officiel provisoire s'établit à 28.458 morts et à 33.416 disparus. Des diplomates évoquent plus de 100.000 tués.

Face à l'ampleur de la tragédie, le ministre birman de la Planification nationale et du Développement économique, Soe Tha, a assuré à des diplomates que des responsables gouvernementaux s'étaient rendus dans la plupart des régions ravagées par Nargis, a indiqué lundi le quotidien New Light of Myanmar. Mais d'autres secteurs restent coupés du monde.

"Il y a quelques zones où les responsables concernés ne peuvent se rendre. Les secours ont été parachutés dans des secteurs inondés où les hélicoptères ne pouvaient pas atterrir", a reconnu le ministre cité par le journal contrôlé par la junte.

Soe Tha a remercié les Nations unies et tous les pays pour les nombreux dons au profit des rescapés mais a réaffirmé que les Birmans garderaient la haute main sur la distribution de l'assistance internationale. "Les aides de n'importe quel pays sont acceptées" mais "la distribution des secours peut être gérée par des organisations locales", a-t-il souligné.

L'aide entre encore au compte-gouttes car le régime birman, réputé paranoïaque et obsédé par la défense de sa souveraineté, reste extrêmement réticent à ce que les opérations de secours soient dirigées par des étrangers.

Dès avant la catastrophe, la Birmanie, où l'armée est au pouvoir depuis 1962, était l'un des pays les plus reclus du monde. Selon Soe Tha, le gouvernement a dépensé plus de 20 milliards de kyats (18 millions de dollars) dans les efforts de secours et, jusqu'ici, 21 camps ont été dressés pour les sans-abri.

Mais les volumes d'aide sont loin d'être suffisants, selon l'ONU, et des équipes étrangères continuent de faire face à des difficultés logistiques et administratives, en particulier pour obtenir des visas pour les travailleurs humanitaires. "Il y a des petits pas, des pas positifs, et les choses bougent dans notre effort d'assistance", avait déclaré dimanche à l'AFP un responsable des affaires humanitaires des Nations unies, au moment où plusieurs avions internationaux atterrissaient en Birmanie. Un responsable de la Croix-Rouge a assuré que d'ici à lundi soir, neuf de ses appareils seraient sur le sol birman.


"Il n'est pas exact (de dire) que rien ne se passe, mais ce n'est pas suffisant", a confirmé Frank Smithuis de Médecins Sans Frontières, dont un premier avion cargo a atterri lundi à Rangoun. Les Etats-Unis --qui considèrent la Birmanie comme l'une de leurs bêtes noires-- ont fait atterrir à Rangoun un appareil C-130 rempli de plus de 12 tonnes de matériels, notamment des unités de traitement de l'eau, des moustiquaires et des couvertures. L'appareil était parti d'une base militaire en Thaïlande voisine.



Ce vol américain est en soi un événement puisque depuis plus de dix ans, la Birmanie est frappée par des sanctions américaines, mais aussi européennes.

Par ailleurs, un bateau de la marine française chargé de 1.500 tonnes de secours doit partir de Madras (sud de l'Inde) en milieu de semaine pour la Birmanie.

En dépit du drame humanitaire, le régime a affirmé que les électeurs birmans avaient participé "massivement" samedi à un référendum pour approuver une nouvelle Constitution. Ce premier scrutin depuis 1990 est censé ouvrir la voie à des "élections multipartites" en 2010. Mais, pour l'opposition emmenée par la lauréate 1991 du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi et qui avait appelé à voter "non", le texte constitutionnel pérennise la suprématie de l'armée.

De nombreux dissidents affirment que les résultats du scrutin seront "truqués".


BILLET PRIS

CHEZ SOLIDARITE 93


Les choses avancent à petits pas, très petits.

Croyez vous que tout l'argent envoyé va aller aux victimes?

Près de 10 jours après la catastrophe seulement 21 sites ont été établis pour les sans abris! Il y a des miliers de gens qui ont tout perdus, qui sont séparés, bléssés, inquiets et on voudrait nous faire croire qu'ils sont tous allez voter?

Les mots ne sont pas assez forts pour caractériser ce genre de gouvernement. C'est pour cela que je me bats et que je me battrais toujours pour la démocratie, le droit de vote et surtout POUR QUE TOUS AILLENT VOTER. Je le rappelle, chez nous qui avons la chance de vivre en démocratie:

1+1+1+1+1+1+1+......................+1 = prise de conscience collective


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